Les drones peuvent voler à haute altitude, à perte de vue et à une vitesse plus ou moins élevé par rapport à sa taille et son poids. Cela en fait des appareils dangereux si un accident se produit en altitude avec un avion ou s’il tombe sur quelqu’un. Les drones ont été catégorisés de A à G selon leur poids et leur utilisation. Il existe 4 scénarios de vol pour l’usage professionnel:
- S1: vol à vue directe du drone, à moins de 200m du télépilote en zone non peuplée pour 25 kg maximum, 150m d’altitude
Bien que nous sommes dans l’emploi professionnel du drone, ce scénario est le plus proche de l’usage de loisir
On considère que ce sont des cas d’utilisations particulières du drone ou un usage professionnel et pour l’utiliser dans ces cadres la, il faut déclarer ces ” activités particulières ” à la DSAC et leur fournir un M.A.P. : Manuel d’Activité Particulière où vous décrivez où, comment, pourquoi, dans quel but vous utilisez le drone, quel type de drone, son équipement, etc… Vous devrez mettre à jour ce MAP et vous aurez sans doute besoin de passer le certificat de télépilote.
- S2: vol hors vue, à moins d’1km du télépilote en zone non peuplée à 50m d’altitude maximum pour un poids inférieur à 150kg
et 150m pour moins de 2kg
- S3: vol à vue, à moins de 100m en zone peuplée, pour moins de 8kg à 150m d’altitude
- S4:vol hors vue, en zone non peuplée sans limite de distance, pour 150m d’altitude avec un drone de 2Kg maximum, nécessite la licence de pilote de base.